mardi 26 février 2008

Elizabeth Siddal...

... par Lewis Carroll.

8 Octobre 1863.


Lien sur mes Roses de décembre.

Fragments et images








Le Double



« Lewis Carroll a vu son moi comme dans une glace mais il n'a pas cru en réalité à ce moi, et il a voulu voyager dans la glace afin de détruire le spectre du moi hors lui-même avant de le détruire dans son corps même, mais c'était en même temps en lui-même qu'il expurgeait le Double de ce moi. »


Ce propos, pour sibyllin qu’il pourrait paraître, illustre à la perfection tout ce que nous pourrions essayer de dire au sujet du double. Le double qui apparaît signifie d’abord un dédoublement, l’impossible contemplation de soi par soi. Un regard intérieur qui ne peut jamais saisir ce qu’il est, puisqu’il faudrait qu’il soit instantané à lui-même… Vieux phantasme également de celui qui voudrait se contempler avant sa naissance et après sa mort : une pensée présente dans l’absence. On ne peut se penser qu’au passé et au futur et le double, lui, est un reflet du présent, mais cette réflexion est fictive.

1. Antonin Artaud, « Variations à propos d’un thème d’après Lewis Carroll » in Nouveaux écrits de Rodez, Paris, Gallimard, L’Imaginaire, 2007, p. 138.

Qui suis-je ?

Ma photo
Holly Golightly
Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
Afficher mon profil complet

Où il est question de Lewis Carroll et de son double, Charles Lutwidge Dodgson...




Si vous désirez m'écrire, vous pouvez le faire en cliquant sur l'image ci-dessous :



Voyages

« Quand je lisais des contes de fées, je m'imaginais que des aventures de ce genre n'arrivaient jamais, et, maintenant, voici que je suis en train d'en vivre une ! On devrait écrire un livre sur moi, on le devrait ! »